La bouche de Madame X... (Luchon)
Adolphe BELOT
Un juge d’instruction fréquentant les maisons de rendez-vous parisiennes (allusion à Zola et à Maupassant dans le prologue du roman), découvre une inconnue qui résiste à ses charmes et disparaît. Son seul souvenir de cette rencontre furtive : sa bouche, …
Il ne peut voir que les ailes du nez, la bouche et le menton ; le reste de la figure est recouvert par un capuchon de satin noir et de dentelles.
« C’était peu, dit-il, et cependant j’étais déjà pris par cette femme voilée… Cet émoi instantané s’expliquera facilement, quand je me serai confessé : ce que je préfère chez la femme, ce que j’admire par dessus tout, c’est la bouche ».
Il est amoureux, obsédé, obstiné, hypnotisé, il faut absolument la revoir !
Après l’avoir cherché des mois dans tout-Paris, avec le concours de ses amis et connaissances, il la retrouve à Bagnères-de-Luchon, découvrant ainsi son identité.
C’est là une dame importante, riche et accompagnée de son mari. Dans un long jeu de faux semblants, entre désir et amnésie volontaire, ils se découvrent au milieu d’une société mondaine rythmée de sorties et soirées, mais aussi d’échappées et de courses en montagne qu’offrent les paysages luchonnais.